here we go
Je ne sais pas exactement pourquoi cette insomnie m'a dirigée jusqu'à ces vieilles pages. Peut-être pour me rassurer quant à mes décisions que j'ai prises ces six derniers mois. Suite a ce dernier poste du vingt-quatre juillet deux mille huit, j'ai tout de même tenue encore presque un an de la même manière... en asphyxie. Certes aujourd'hui je fume trop pour estimer que je respire mieux qu'avant mais peu importe je suis libre. Je paye le prix un peu plus tous les jours, mais finalement ces insomnies ont du bon... elles m'offrent les seuls moments où je peux réellement connaître le silence. Car depuis que j'ai emménagé dans mon nouveau 38m2 sur cour, le bruit me fait bourdonner les oreilles et parfois même l'énervement est tel que je me sens capable de tuer le mauvais violoncelliste du dessous ou le tektonik du dessus.
-Je ne sais pas comment je persiste à écrire comme si quelqu'un allait me lire... Peut-être que cela arrivera. Je me demande tout de même si c'est très mature comme attitude, j'ai le sentiment d'être trop vieille pour écrire sur des pages web de cette manière.-
Combien de temps cela met il pour cicatriser. Durant trois ans mon histoire avec B. a durée et même après ces longs mois sans lui je n'arrive toujours pas à retenir mes larmes à chaque fois que je le vois. Est-ce que je serai vraiment toujours comme ça, a vouloir passer de l'autre côté de tout, en permanence et à n'importe quel prix? J'aime les gens autant que je dois m'aimer... Le sentiment d'avoir une mission à accomplir est en moi depuis quelques temps, je sens que je ne suis pas devenue photographe pour rien. Comme je le dis le vingt-quatre juillet deux-mille-huit: "mon appareil photo est là. Je sens que c’est avec lui et uniquement avec lui que je vais construire ma vie." C'est seulement mon oeil qui me mènera. I'm sure i made the good choice, i'm sure i did.