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save the unicorns

10 août 2009

here we go

braydunes

Je ne sais pas exactement pourquoi cette insomnie m'a dirigée jusqu'à ces vieilles pages. Peut-être pour me rassurer quant à mes décisions que j'ai prises ces six derniers mois. Suite a ce dernier poste du vingt-quatre juillet deux mille huit, j'ai tout de même tenue encore presque un an de la même manière... en asphyxie. Certes aujourd'hui je fume trop pour estimer que je respire mieux qu'avant mais peu importe je suis libre. Je paye le prix un peu plus tous les jours, mais finalement ces insomnies ont du bon... elles m'offrent les seuls moments où je peux réellement connaître le silence. Car depuis que j'ai emménagé dans mon nouveau 38m2 sur cour, le bruit me fait bourdonner les oreilles et parfois même l'énervement est tel que je me sens capable de tuer le mauvais violoncelliste du dessous ou le tektonik du dessus.

-Je ne sais pas comment je persiste à écrire comme si quelqu'un allait me lire... Peut-être que cela arrivera. Je me demande tout de même si c'est très mature comme attitude, j'ai le sentiment d'être trop vieille pour écrire sur des pages web de cette manière.-

Combien de temps cela met il pour cicatriser. Durant trois ans mon histoire avec B. a durée et même après ces longs mois sans lui je n'arrive toujours pas à retenir mes larmes à chaque fois que je le vois. Est-ce que je serai vraiment toujours comme ça, a vouloir passer de l'autre côté de tout, en permanence et à n'importe quel prix? J'aime les gens autant que je dois m'aimer... Le sentiment d'avoir une mission à accomplir est en moi depuis quelques temps, je sens que je ne suis pas devenue photographe pour rien. Comme je le dis le vingt-quatre juillet deux-mille-huit: "mon appareil photo est là. Je sens que c’est avec lui et uniquement avec lui que je vais construire ma vie." C'est seulement mon oeil qui me mènera. I'm sure i made the good choice, i'm sure i did.

 

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24 juillet 2008

00h34min la nuit s’annonce longue. La boule au

00h34min

la nuit s’annonce longue. La boule au ventre je comprends à quel point il m’est en fait nécessaire d’écrire… il faut bien que ça sorte d’une façon ou d’une autre.  Redécouvrir. Qui je suis, au fond. Derrière les montagnes de phrases écrites par ces dizaines d’écrivains, en réalité je ne les aime seulement parce que dans la plume de chacun d’entre eux je retrouve un peu de ce que j’aimerais écrire. Je sens bien que mon processus est rouillé, d’ailleurs je parle à présent en contre sens, jamais ce terme me serait venu à l’idée quelques années plus tôt pour parler des mots.

La vérité c’est que j’écris pour combler ma nuit ; il dort et ma colère est trop grande pour que je puisse aller m’endormir à ses côtés. Pourquoi toujours en arriver là. Avec cette sensation d’attraper ma valise juste au dessus de ma tête qui m’envahit. Qu’est-ce qu’il adviendra lorsque l’asphyxie sera là, et mes poumons à bout de souffle ?

Je réalise que lorsque ma frénésie d’écriture existait encore, bien que les idées m’assaillaient toujours par vague,  ma conscience arrivait suffisamment à en faire le tri pour que le défouloir sur papier blanc puisse réellement fonctionner.

J’ai le souffle court.

Une seule pièce, je ne peux pas allumer une cigarette et mettre la musique à fond... non puisqu’il dort là, juste là, comme toutes les nuits.

Une cigarette.

Les gens, ceux qui ont de la magie qui sort de leur voix et qui souligne leurs gestes, ou ceux qui envoient des lettres aux timbres étrangers, il y a aussi ceux qui sont irrésistiblement beaux, sans orthographe ni grammaire… qui ne cesse jamais de m’apostropher et qui voudrait bien partir au bout du monde à 00h56... et bien ils me manquent. A ne plus rien y comprendre, et je change et disparaît pour ne réapparaître nulle part. Mon appareil photo est là. Je sens que c’est avec lui et uniquement avec lui que je vais construire ma vie.

Je ne peux toujours pas aller me coucher. Il n’y a décidemment aucun bruit dans cet appartement.

Comment peut-il vivre sans aucun but, marcher sur ses pas vident de tout sens. Depuis toujours le mien est de partir ailleurs, et enfin savoir si le passé nous a vraiment servit ; voir de quoi nous sommes vraiment capables. Je sais qu’Il n’est pas comme ça alors pourquoi m’obstiner de la sorte.

De toutes façons cet été je n’aurai pas assez d’argent pour acheter tous ces livres qui me font rêver d’écrire. Alors pourquoi ne pas meubler moi-même les pages d’un vieux cahier de brouillon buvard.

J’ai sommeil, mais mon orgueil me mènera jusqu’à la baignoire.

*Tomorow i’ll eat some pancakes

26 août 2007

I'm loosing it

Ne pas. Les listes de choses à faire s’accumulent, en refrain d’apaisants faits. En promesses de changements, pour durcir la peau du cœur, et en ouvrir mes yeux rien qu’un tout petit peu. Le besoin qui revient. Ne pas. En croyant que les pavés et les murs nous racontaient toujours les histoires à travers nos pas, nos mains qui se posent, nos fumées de cigarettes caressantes. Falsifiés nous étions, jusqu’au bout du train. Cherchant du regard et des sentiments, giflant les zestes d’humanisés qui parlent autour de moi. La solitude s’attarde sur moi. De plus en plus, jusqu’à ce que le quai se vide et que la cendre tombe sur l’humidité de ma vie qui logeait ici.
Ne pas. Les ressentiments sont flous, ils se décalquent les uns sur les autres, les uns après les autres. Et puis les traits finissent par en changer. Oublier les premiers, et tout recommencer.

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